Bonjour, si vous voulez en savoir plus sur moi avant de prendre votre premier rendez-vous ou si vous souhaiter connaitre mon parcours par pur curiosité, vous êtes au bon endroit.

Bonjour, si vous voulez en savoir plus sur votre magnétiseur à Montluel avant de prendre votre premier rendez-vous ou si vous souhaitez découvrir mon parcours en tant que praticien bien-être, vous êtes au bon endroit.
Une enfance difficile
Je m’appelle Michaël BOURLOUX, étant enfant j’ai été diagnostiqué dyslexique au moment où les troubles neuro-dynamiques étaient à peine découverts, une expérience qui m’a poussé à développer une écoute attentive et une sensibilité précieuse dans ma pratique de magnétiseur. J’ai été suivi quelque temps mais étant donné que je « compensais » (j’ai mis en place des stratégies d’adaptation au regard de mes troubles), le suivi n’a pas été maintenu.
Mes camarades m’ont surnommé « l’escargot » mais je n’ai pas souffert d’autre forme de discrimination ou de harcèlement. Pas même lorsque j’ai commencé à avoir des lunettes (peut-être parce qu’à l’époque, je les oubliais souvent 😅). Et j’ai fini par oublier cette particularité et à m’habituer à ma lenteur.
Malgré tout, je me sentais différent. Je trouvais ceux de mon âge pas très malins et leurs sujets de conversation peu intéressants. Quant aux filles, elles ne m’ont intéressé que très tard.
À la maison, je n’avais ni ordinateur, ni console. Internet était réservé aux parents et j’avais horreur de lire, ce qui a participé à creuser davantage la différence entre moi et les autres enfants. Je préférais d’ailleurs la compagnie des adultes, bien plus stimulante, ou celle des plus petits que moi avec qui je pouvais laisser s’exprimer mon excentricité.
Le début de l'épanouissement
J’ai longtemps grandi avec ce mal-être en moi, des questions plein la tête et aucune réponse satisfaisante. Des signes de stress et de fatigue s’accumulaient, sans que les médecins ne puissent m’aider ni comprendre d’où cela venait. Ce sentiment d’être incompris n’a fait qu’aggraver mon état intérieur.
L'isolement et le mal-être en pleine adolescence
À l’entrée en Sixième, je me suis retrouvé encore plus perdu. Séparé de mes amis, il m’était difficile de m’en faire de nouveaux. Ce décalage entre moi et les autres amplifiait mon mal-être. Cependant, j’ai fini par me rapprocher de Florent, un élève qui, lui aussi, semblait être à l’écart. Nous avons formé un trio avec Thomas, un autre camarade, et cela a été un tournant : pour la première fois, j’ai commencé à m’épanouir, à sortir de ce cercle de solitude et de confusion.
Une nouvelle chance grâce à l’expatriation
L’année de ma Quatrième, mon père a reçu une proposition d’expatriation pour la République tchèque. Bien que réticent à l’idée de quitter mes amis, j’ai découvert un environnement qui m’a permis de mieux m’épanouir. À Prague, dans un Lycée Français où j’étais entouré d’élèves venus de différents horizons, je me suis senti beaucoup plus intégré. Le fait d’être différent devenait une richesse et non plus un obstacle.
C’est également là que j’ai redécouvert que j’étais dyslexique. Ma professeure de Français, Mme Roussel, a remarqué mes erreurs caractéristiques et a demandé à ma mère si un diagnostic avait été posé. Cela a été une véritable libération : j’avais enfin des réponses à mes questionnements. Un poids énorme semblait se retirer de mes épaules.
Le besoin de trouver des solutions face au mal-être
Malgré toutes les adaptations mises en place et le soutien de ma famille, des enseignants et de mes amis, je continuais à lutter contre un mal-être qui m’envahissait. Un épuisement général et un stress constant. Cela m’a poussé à chercher des solutions autres que les approches médicales classiques qui n’avaient pas su m’aider.
La dépression : un combat intérieur profond
Malgré tout le soutien que j’avais autour de moi, un autre combat silencieux s’est installé : la dépression. Elle se manifestait par une douleur mentale profonde et persistante. Un vide intérieur et une perte d’espoir qui m’accompagnait au quotidien, me freinant dans toutes mes démarches. C’était une souffrance invisible, mais constante, et peu importe les efforts que je faisais, je continuais à m’enfoncer.
La descente aux enfers
Arrivé en Première, mes notes ont chuté de manière drastique, sans raison apparente. Je travaillais autant qu’avant, de la même manière, avec la même rigueur. Les connaissances étaient toujours là, mais elles devenaient floues, plus difficiles à restituer. Ce qui semblait simple devenait soudainement compliqué. Je commençais à m’intéresser aux filles, mais je réalisais que la réalité n’était pas aussi simple que ce que l’on voit dans les films, où tout se résume à un « Je t’aime, moi aussi ». La véritable interaction humaine, les sentiments réels, étaient bien plus complexes.
Mon monde intérieur s’effondrait, sans que je comprenne pourquoi. Un sentiment de perte de contrôle m’envahissait, et je ne maîtrisais plus rien. Ce vide, cette douleur invisible, devenaient de plus en plus présents. J’étais pris dans un tourbillon d’incertitude et de confusion.
J’ai plongé dans la dépression, mais personne n’a remarqué. Pas parce que mon entourage ne se souciait pas de moi, mais parce que je le cachais très bien. J’avais appris à dissimuler ma souffrance, à faire semblant, à masquer ce que je vivais intérieurement. Cela m’a isolé davantage, créant un fossé entre ce que je laissais paraître et ce que je ressentais profondément.
La stabilisation
Une prise de conscience décisive
Je n’étais pas loin de commettre l’irréparable lorsque j’ai lu Les Thanatonautes de Bernard Werber. Ce livre a réussi à me faire peur. Une question m’a frappé : que deviendrait mon âme si je mettais fin à mes jours ? Resterait-elle bloquée sur terre ? Devrais-je absolument tirer une leçon de cette incarnation pour pouvoir changer de vie ? La mort serait-elle réellement la fin ? Ce questionnement m’a fait douter et, dans cet instant de confusion, j’ai trouvé le courage de parler à mes parents et de leur demander à voir un psychologue.
Un nouveau soutien : la psychologie
Une nouvelle chance s’est présentée (comme quoi l’univers répond toujours à nos besoins) : une psychologue française venait d’arriver à Prague. Cela m’a permis de combiner l’orthophonie, qui m’a aidé à mieux gérer ma dyslexie, et la psychologie, qui m’a aidé à prendre en charge mes émotions. J’ai commencé à me renseigner davantage sur ma spécificité, le bien-être, la psychologie, et l’atypisme en général.
Un virage vers la réussite et l’épanouissement
Grâce à ce soutien, j’ai pu décrocher mon bac et stabiliser mon moral. Je suis rentré en France seul pour poursuivre mes études. Ne sachant pas trop vers quel métier m’orienter, j’ai choisi par défaut des études de mécanique. Affranchi du rythme effréné de la scolarité et en bénéficiant des travaux pratiques, je me suis relâché, ce qui m’a valu de redoubler ma première année. Cependant, loin de regretter cette période, elle a été très enrichissante sur le plan social.
Les défis du monde du travail et la dyslexie
Puis, est venu le monde du travail. J’ai été embauché par un bureau d’étude dans le sud de la France. Bien que tout se passait bien au travail et dans mon club sportif, la région ne me plaisait pas. J’ai alors demandé ma mutation pour Lyon, afin de me rapprocher de ma famille et de mes amis. Malheureusement, peu de temps après l’acceptation de ma mutation, l’entreprise a été rachetée. Dans le même temps, de nouvelles difficultés liées à ma dyslexie sont apparues. Les méthodes de travail de la région Lyonnaise étaient différentes de celles du Sud, et elles étaient plus compliquées à mettre en place pour moi.
La rechute
Un changement d'entreprise difficile et une perte de motivation
Ce premier changement d’entreprise a été catastrophique. La direction était irrespectueuse envers les employés, et le travail a commencé à manquer. En parallèle, je commençais à perdre de l’intérêt pour mon métier, surtout en constatant une situation frustrante : des personnes qui touchaient de gros salaires rechignaient à réaliser des travaux qui auraient pourtant pu améliorer les conditions de travail des salariés. Cette indifférence à l’égard du bien-être au travail m’a démoralisé. Ma motivation a rapidement diminué, alimentée par cette sensation de vide et d’inefficacité professionnelle.
La dépression et le manque de sens au travail
J’ai alors suivi l’un de mes collègues dans une autre entreprise, espérant un nouveau départ. Mais la dépression, elle, ne vous quitte jamais vraiment. Malgré ce changement, j’ai continué à perdre de l’intérêt pour mon métier, un travail qui ne semblait plus avoir de sens. En parallèle, je réalisais que cette nouvelle direction n’était guère mieux que la précédente. Les mêmes frustrations professionnelles, le manque d’engagement pour améliorer les conditions de travail et l’absence de reconnaissance ont rapidement conduit mon moral à rechuter, plongeant à nouveau dans la dépression.
La remontée
La recherche d'un travail épanouissant
Pendant mes recherches sur le bien-être, j’ai découvert le développement personnel, qui prône l’idée de ne pas rester dans un travail qui ne vous épanouit pas. Bien que je n’ai jamais cessé de chercher un emploi qui pourrait correspondre à mes valeurs et à mes aspirations, je n’ai jamais réussi à en trouver un qui me satisfasse pleinement.
La pratique du Qi Gong et la découverte du magnétisme
À cette époque, je pratiquais le Qi Gong, une discipline de gymnastique énergétique chinoise. Cela m’a permis d’apprendre à ressentir l’énergie circuler dans mon corps. Lors de mes pratiques, on parlait souvent de magnétisme, que ce soit en stage, en cours ou même au sein de ma famille.
L’expérience initiatique : tester le magnétisme
Un été, ma sœur s’est brûlée sur le barbecue. J’ai alors vu une opportunité de tester le magnétisme. N’ayant pas beaucoup de connaissances à ce moment-là, j’ai simplement apposé mes mains sur la zone affectée, laissant l’énergie faire son travail. Et cela a fonctionné. La douleur a disparu, et ma sœur n’a pas eu de séquelles. Ce fut une révélation pour moi.
Formation et pratique : approfondir le magnétisme
Cet incident a été le début de mon apprentissage. J’ai pratiqué sur d’autres blessures, mais parfois je ressentais une chaleur intense dans mes avant-bras après les séances. Cela m’a poussé à me former pour comprendre ce que je faisais. J’ai suivi plusieurs formations et je me suis encore perfectionné, approfondissant ma compréhension du magnétisme et de ses bienfaits.
Les débuts difficiles de l'entrepreneuriat
La création de mon entreprise n’a pas été simple. J’ai commis quelques erreurs et les débuts ont été difficiles. Cependant, aujourd’hui, je suis fier d’avoir trouvé un métier qui a du sens. Ce métier me permet d’aider les neuro-atypiques comme moi, avec l’espoir de leur éviter de vivre les mêmes difficultés que j’ai rencontrées. Très peu de personnes sont correctement accompagnées dans ce domaine. J’ai également à cœur d’aider celles et ceux qui souffrent de douleurs chroniques ou de mal-être, mais qui, faute de solutions adaptées, ne trouvent pas de réponses à leurs problèmes. Mon objectif est de leur offrir une voie d’accompagnement différente, plus humaine et plus ciblée sur leurs besoins spécifiques.
Un métier de sens et d'accompagnement
Pour aller encore plus loin dans cette voie, j’ai complété mon activité avec celle d’AESH (Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap), afin de continuer à offrir du soutien aux personnes qui en ont besoin, tout en consolidant ma mission d’aider celles et ceux qui souffrent de maux invisibles. Cependant, aujourd’hui, je me trouve dans l’obligation de rechercher un travail plus rémunérateur que celui d’AESH afin de pouvoir à la fois subvenir à mes besoins et continuer à développer mon cabinet de magnétisme. Cela ne remet pas en question ma vocation, mais me permet de concilier à la fois sécurité financière et développement de mon activité.
Soulager la douleur physique et émotionnelle grâce au magnétisme
Le magnétisme me permet d’accompagner des personnes en souffrance, qu’elles soient confrontées à des douleurs physiques ou émotionnelles. Les souvenirs de mon propre parcours ont nourri ma spécialisation dans l’accompagnement de ceux qui traversent des douleurs intenses. Je repense souvent à ma sœur, pliée en deux chaque mois à cause de douleurs menstruelles, ainsi qu’à mon grand-père, qui a succombé à un cancer, s’éteignant sous le poids d’une souffrance insupportable. De mon côté, j’ai aussi traversé des périodes de profond désespoir, que ce soit en luttant contre la dépression ou en tentant de me reconstruire après une rupture amoureuse.
Ces expériences personnelles m’ont donné l’élan pour orienter ma pratique du magnétisme vers l’accompagnement de ceux qui vivent des difficultés similaires. Mon objectif est de leur offrir un apaisement physique et émotionnel, en complément des méthodes conventionnelles, pour les aider à retrouver une sérénité durable et un mieux-être global.
